Comment les travailleurs du sexe considèrent-ils leurs clients ?

La première partie de cette recherche a examiné la façon dont les travailleurs du sexe considèrent leurs clients. Les participants étaient des femmes de tous horizons. Beaucoup étaient également sexuellement actives. Les clients étaient décrits comme beaux, séduisants et aimants. La plupart des travailleuses n’avaient pas d’attachement émotionnel avec leurs clients et étaient en mesure d’explorer librement le sexe sans aucune attente ni jugement. Certains ont dit être en compétition avec les autres travailleurs du sexe et se sentir honteux ou humiliés.

Presque tous les participants aux entretiens ont décrit une stratégie de gestion des risques pour offrir des rapports sexuels sans préservatif à des clients persistants. Certains de ces travailleurs ont été coachés par d’autres travailleurs du sexe pour fournir des rapports sexuels sans préservatif. D’autres ont déclaré qu’ils se sentaient soutenus pour refuser les demandes des clients. Cela correspond à des recherches antérieures sur le sujet. Dans le cas des travailleurs du sexe, la stigmatisation et la discrimination peuvent être les principaux facteurs qui limitent leurs possibilités d’emploi.

Les participants à l’entretien ont déclaré qu’ils ne proposaient pas de rapports sexuels sans préservatif aux clients qui persistaient. Ils ont également déclaré que leurs refus étaient souvent accueillis avec violence. Certains ont dit qu’on leur refusait du travail en raison de leur statut de transsexuel, mais qu’ils n’avaient pas d’autres options. D’autres travailleurs du sexe les ont incités à refuser parce qu’ils se sentaient soutenus par leurs collègues. Il est important de noter que les travailleurs du sexe ne sont pas isolés du reste de la société.

L’étude a mené un questionnaire complet. Il y a eu 354 répondants (186 en ligne, 17 en personne). Parmi eux, 80 % étaient des femmes. La plus forte proportion de répondants était originaire d’Australie, tandis que 12 % étaient originaires de Chine. Près de la moitié des participants avaient moins de 30 ans et travaillaient dans l’industrie du sexe depuis moins de deux ans. Environ la moitié d’entre eux étaient impliqués dans des rapports sexuels privés.

Le questionnaire a été conçu par les participants à l’étude. Il comprenait des informations démographiques et des questions sur les services de santé et la consommation de drogues. Les participants à l’enquête ont également été interrogés sur leurs expériences avec les travailleurs du sexe et leurs clients. Les résultats de l’enquête ont aidé les chercheurs à comprendre les besoins des travailleurs du sexe. Ces derniers ne font pas partie de la communauté des personnes exploitées sexuellement, mais ils sont les victimes du sexe. Ces études montrent que le rôle des travailleurs du sexe dans la profession est important.

Les travailleurs du sexe ont besoin de nourriture, de sécurité et d’un abri. La stigmatisation liée au travail du sexe a conduit certains travailleurs du sexe à être sans abri, à avoir faim et à être exposés à la violence. Parmi les participants aux entretiens, certains travailleurs du sexe ne voulaient pas avoir de relations sexuelles avec des clients parce qu’ils étaient transsexuels. Ils devaient également obtenir des documents juridiques, ce qui rendait plus difficile la recherche d’un emploi.

Une étude a examiné la façon dont les travailleurs du sexe considèrent l’apparence physique de leurs clients. Dans leurs entretiens, elles ont décrit leurs interactions avec les hommes, et ce qu’elles ressentent lorsqu’elles ont des rapports sexuels avec eux. Certaines participantes ont indiqué qu’elles refusaient d’avoir des rapports sexuels sans préservatif, tandis que d’autres considéraient la sexualité de leurs clients comme le seul aspect important. Même si le corps de leurs clients leur paraît beau, leur vie professionnelle peut être compliquée par les exigences des travailleurs du sexe.

Certains des participants aux entretiens n’ont pas proposé de rapports sexuels sans préservatif à leurs clients. Ils ont été coachés par d’autres travailleurs du sexe pour éviter cette situation. D’autres participants ont eu le courage de refuser de donner des rapports sexuels à leurs clients malgré la stigmatisation. Mais d’autres n’avaient pas l’impression d’être exploitées par leurs employeurs. Certains d’entre eux avaient même peur d’être harcelés sexuellement. Elles avaient l’impression que les travailleuses du sexe étaient sexuées et qu’elles n’étaient pas responsables des actes de leurs clients.

Une autre étude a exploré la façon dont les travailleurs du sexe considèrent leurs clients. Ils ont interrogé des travailleurs du sexe qui offraient des rapports sexuels sans préservatif à leurs clients. Dans certains cas, les travailleurs du sexe ont dû refuser de fournir des rapports sexuels sans préservatif à leurs clients. Bien que cette pratique soit moins courante dans les maisons closes, certains travailleurs ont décrit une absence de peur ou de résistance à son égard. Cependant, les risques pour les clients restent élevés.